Philippe REUMONT Ostéopathe - Licencié en kinésithérapie
avenue du Derby n°59 - 1050 Bruxelles (Ixelles) - trams 8 et 25 -
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Questionnaire sur l'intolérance au lactose©
Philippe REUMONT
Gradué en diététique
philippe.reumont@medisport.be
Toute reproduction du présent texte - sous quelque forme que ce soit - est défendue sans autorisation écrite préalable de l'auteur.
Les questions posées dans le " Questionnaire sur l'intolérance au lactose© " restent disponibles en ligne sur le site : http://www.medisport.be.
Résumé
L'étude de la symptomatologie de l'intolérance au lactose à mis en évidence un fort pourcentage de diarrhées chez les personnes diagnostiquées intolérantes au lactose. Les symptômes sont souvent ressentis par ces personnes soit comme " gênants " soit comme " très gênants " dans leur vie quotidienne.
Le traitement " classique " conduit souvent les personnes intolérantes au lactose à exclure totalement le lactose de leur alimentation. Cette thérapeutique ne constitue pas une solution satisfaisante dans la mesure ou d'une part le problème majeur qui se pose est d'obtenir un apport suffisant en calcium et que d'autre part il est plutôt rare qu'une personne doive éliminer toute consommation de lait ou de produit laitier de son régime alimentaire.
La diminution ou la disparition des symptômes de l'intolérance au lactose passe par plusieurs voies :
· L'adoption soit d'un régime SANS lactose
chez les patients diagnostiqués intolérants soit l'adoption
d'un régime PAUVRE en lactose chez les personnes qui se croient
intolérantes ;
· L'utilisation de la lactase synthétique dans la
mesure ou ce produit semble avoir une grande efficacité
sur la diminution des symptômes ;
· L'amélioration des connaissances diététiques
des personnes souffrant d'intolérance au lactose. En effet,
notre étude à révélé que ces personnes
consomment des quantités insuffisantes de produits laitiers et
de produits laitiers de substitution.
Le degré de tolérance au lactose varie d'un individu à l'autre. Moyennant d'une part des essais individuels de tolérance et d'autre part une information diététique adaptée, le problème peut très bien trouver une solution permettant aux intolérants au lactose de vivre confortablement sans symptômes et sans carences.
Résultats de l'enquête : "Questionnaire sur l'intolérance qu lactose" - MEDISPORT
Introduction
1) Intolérance au lactose
L'intolérance au lactose résulte de la déficience à
digérer des quantités significatives de lactose, le sucre
prédominant du lait. Cette déficience est la conséquence
d'une insuffisance de sécrétion de la lactase intestinale
(appelée lactase phloridzine hydrolase) au niveau des entérocytes
des villosités situées dans la bordure en brosse du jéjunum.
La déficience en lactase conduit à la maldigestion du lactose
: l'organisme n'est dès-lors plus en mesure d'hydrolyser la totalité
du lactose en glucose et galactose. Il s'ensuit une malabsorption du lactose.
Le lactose non digéré dans l'intestin grêle peut provoquer
les symptômes ressentis par les personnes intolérantes au lactose
qui sont : des crampes, des ballonnements, des gaz ou de la diarrhée.
Ces symptômes commencent à se manifester généralement
de 30 minutes à 2 heures après ingestion de lactose. La sévérité
des symptômes dépend de la quantité de lactase intestinale
résiduelle, de la quantité de lactose ingéré
et des conditions d'ingestion (par exemple : si le lactose est ingéré
avec ou sans autres aliments). Ceci peut donc expliquer que les symptômes
peuvent varier de façon importante suivant les individus.
Il existe deux types de déficience en lactase :
· La déficience primaire qui est un état
permanent. La forme congénitale est très rare, tandis que
la disparition retardée de lactase, également appelée
hypolactasie primaire de l'adulte, est beaucoup plus courante. L'activité
lactasique commence généralement à décliner
dès l'âge de 2 ans, cependant ce phénomène peut
n'apparaître que vers l'âge de 20 ans.
· La déficience secondaire est généralement un état temporaire dû à une détérioration de la muqueuse de l'intestin grêle. Elle dure environ une semaine après la guérison de la maladie. Les nourrissons et les enfants qui souffrent d'infection gastro-intestinale ou de malnutrition sont particulièrement vulnérables à ce type de déficience secondaire en lactase. Cet état peut également être causé par une maladie coeliaque, une allergie au lait de vache, à certains médicaments ainsi qu'à des interventions chirurgicales gastro-intestinales (1).
2)Matériel et Méthodes
Les objectifs de l'étude étaient :
· préciser les symptômes décrits par les personnes se disant intolérantes au lactose et tenter de savoir si ceux-ci ont été surmontés par l'adoption d'une alimentation spécifique.
· explorer les connaissances diététiques des personnes se disant intolérantes au lactose et déterminer s'il existe des différences dans les habitudes alimentaires entre les personnes qui se " croient intolérantes " au lactose et les personnes qui ont été " diagnostiquées intolérantes " au lactose.
Cette étude s'adressait à des personnes adultes
(de 18 ans ou plus).
Le public visé comprenait, outre des personnes potentiellement intolérantes
au lactose, des professionnels de la santé tels que : médecins,
diététiciens et infirmières qui pouvaient remplir le
questionnaire pour un de leur patients.
L'enquête s'est déroulée du 15 décembre 2000 au 31 mars 2001 sous la forme d'un questionnaire publié sur un site Internet.
Le questionnaire (disponible en ligne en 7 langues ) était
composé de :
· 8 questions d'ordre médical ;
· 1 question de connaissance sur l'intolérance au lactose
;
· 20 questions portant sur le mode de vie et les habitudes alimentaires.
Pour certaines questions un test de CHI-CARRE (X2) a été appliqué. Lorsque le résultat est significatif, celui-ci est repris accompagné du seuil de signification.
Résultats
Tous les participants ont rempli le questionnaire pour eux-mêmes. Les caractéristiques des participants sont décrites dans le tableau 1.
Tableau 1. Caractéristiques des participants | |
Nombre de femmes | 60 soit 76 % de l'échantillon |
Nombre d'hommes | 19 soit 24 % de l'échantillon |
Age moyen | 34 ans |
Taille moyenne | 1.67 mètre |
Poids moyen | 69 kg |
BMI moyen | 24.7 |
Les répondants ont été séparés arbitrairement en 3 groupes :
Groupe 1 : 39 personnes qui se croient intolérants
au lactose ;
Groupe 2 : 24 personnes qui ont étés diagnostiqués
intolérants au lactose ;
Groupe 3 : 16 personnes n'appartenant pas aux 2 sous-groupes ci-dessus.
Type de symptômes ? (lorsqu'ils sont présents)
Les plaintes les plus fréquentes sont les diarrhées (75 %
des cas) dans le sous-groupe " diagnostiqués intolérants
" et les douleurs -crampes et les flatulences (69,2 % des cas) dans
les sous-groupe des " crois intolérants ".
Impact du régime si vous en suivez un
Le régime sans lactose :
· C'est le régime SANS lactose qui a le PLUS d'impact sur
la disparition des symptômes (45,8 %) chez les " diagnostiqués
intolérants "
· Un régime SANS lactose fait disparaître les symptômes
dans 3X plus de cas chez les " diagnostiqués intolérants
"(45,8%) (X2=10,409 p0,001) que chez les " crois intolérants
"(15,4 %)
Le régime pauvre en lactose :
· Un régime PAUVRE en lactose fait disparaître les symptômes
dans 3X plus de cas chez les " crois intolérants " (X2
= 4,561 p0,033) que chez les " diagnostiqués intolérants
" (12,5%) (X2 = 2,995 p0,084)
· Un régime SANS ou PAUVRE atténue les symptômes
dans 1,5 X plus de cas chez les " crois intolérants " (12,8%)
que chez les " diagnostiqués intolérants " (8,3
%)
· Un régime SANS ou PAUVRE n'atténue pas les symptômes
dans 6,5X plus de cas chez les " diagnostiqués intolérants
" (16,7 %) (X2 = 9,656) que chez les " crois intolérants
" (2,6 %)
Pas de régime :
· Les " crois intolérants " n'ont pas essayé
de régime dans 2,5X plus de cas (20,5 %)
(X2 = 2,790 p0,095) que les " diagnostiqués intolérants
" (8,3 %)
· Les " crois intolérants " n'ont pas essayé
de régime dans 1,5X plus de cas (12,8 %)
(X2 = 4,347 p0,037) car ils ne les connaissent pas que les " diagnostiqués
intolérants " (8,3 %) (X2 = 4,092 p0,043)
Prenez vous de la lactase synthétique ?
parfois
· 2,3X PLUS de " diagnostiqué intolérants "
(29,2 %) (X2 = 5,227 p0,022) utilisent PARFOIS de la lactase que de "
crois intolérants " (12,8 %)
régulièrement
· 2,5X PLUS de " diagnostiqués intolérants "
(12,5 %) utilisent de la lactase régulièrement que de "
crois intolérants " (5,1 %)
jamais
· 1,8X PLUS de " crois intolérants " (53,8 %) (X2
= 5,628 p0,018) n'utilisent jamais de lactase que de " diagnostiqués
intolérants " (29,2 %)
· 1,5X PLUS de " crois intolérants " (25,6 %) ne
connaissent pas la lactase que de " diagnostiqués intolérants
" (16,7 %)
· 8,3 % (X2 = 4,702 p0,030) de " diagnostiqués intolérants
" trouvent ce produit trop cher
Impact de la lactase synthétique si vous l'avez
essayée :
La lactase synthétique semble diminuer les symptômes de l'intolérance
au lactose et ce " quasi aussi bien " chez les " crois intolérants
" (85,7 %) que chez les " diagnostiqués intolérants
" (90 %).
A votre avis y a-t-il du lactose dans les aliments suivants
?
Nous pouvons relever la très mauvaise connaissance dans les 2 sous-groupes
(16 % de bonnes réponses) pour les charcuteries.
Pour d'autres aliments ou produits de l'industrie alimentaire la connaissance
est mauvaise : croissants, biscuits (57 %), ufs (58,2 %) et mayonnaise
commerciale, sauces dressings (59,5 %).
Consommez-vous les produits laitiers suivants ?
· Les " diagnostiqués intolérants
" consomment BEAUCOUP MOINS de lait, de yaourt, de crème Chantilly
et de crème glacée que les " crois intolérants
".
· Les " diagnostiqués intolérants " consomment
PLUS de laits ou yaourts fermenté que les " crois intolérants
"
· Les " diagnostiqués intolérants " consomment
AUTANT de crème dessert que les " crois intolérants "
Consommez-vous des produits de substitution des produits laitiers ?
Les produits de substitution des produits laitiers les PLUS consommés
sont le lait de soya, les sorbets à l 'eau, les desserts à
base de soya, le lait pauvre en lactose et le yaourt au soya. Ceux-ci sont
consommés principalement par les patients diagnostiqués intolérants
au lactose. Cependant il importe de constater que 57 % à 76 % des
participants n'en consomment pas.
Consommez-vous les fromages suivants ?
Remarquons que PEU de participants consomment du fromage (de
20 à 30 %).
Les " diagnostiqués intolérants " consomment NETTEMENT
MOINS de Gouda, de chèvre, de fromage blanc et de fromages fondus
que les " crois intolérants "
Les " diagnostiqués intolérants " consomment PLUS
de Gruyère, de Camembert et
de brie que les " crois intolérants "
Tolérez-vous les fromages suivants ?
Note : par fromage Suisse il faut comprendre le fromage à
pâte dure type Gruyère ou Emmenthal.
· Les " diagnostiqués intolérants " tolèrent
NETTEMENT MOINS le Cottage cheese que le Cheddar
· Les " diagnostiqués intolérants " tolèrent
AUTANT le fromage Suisse (pâte dure) que les " crois intolérants
"
· Les " diagnostiqués intolérants " ne tolèrent
PAS DU TOUT la Riccota alors que les " crois intolérants "
en consomment et la tolère
· Les " diagnostiqués intolérants " tolèrent
NETTEMENT PLUS le fromage sans lactose que les " crois intolérants
"
Discussion
Cette étude a tenté de montrer la différence qu'il
pouvait y avoir entre les patients " diagnostiqués intolérants
" et " crois intolérants " tant d'un point de vue
clinique que diététique.
Ces deux aspects sont synthétisés au travers d'une part de la symptomatologie et d'autre part des connaissances diététiques et des habitudes alimentaires.
L'étude de la symptomatologie de nos 2 sous-groupes met en évidence
que :
· Le fort pourcentage (75 %) de diarrhées relevé chez
les " diagnostiqués intolérants " montre que le
problème est sérieux et non maîtrisé dans la
majorité des cas. De plus les symptômes sont ressentis comme
" très gênants " ou " assez gênants "
dans 60 % des cas. Les résultats obtenus sont en adéquation
avec la littérature (1) (2) (3) (4) : diarrhées, douleurs
- crampes et flatulences.
· Les symptômes sont donc plus gênants
pour les " diagnostiqués intolérants " puisque
les symptômes sont ressentis comme " assez gênants "
pour 54,2 % des " diagnostiqués intolérants " et
pour 48,7 % des " crois intolérants ". Les symptômes
sont ressentis comme " très gênants " dans 2X plus
de cas chez les " diagnostiqués intolérants " (25
%) que chez les " crois intolérants " (12,2 %)
· La lactase synthétique semble avoir une très bonne efficacité sur la diminution des symptômes relatifs à l'intolérance au lactose. Ces pourcentages élevés de diminution des symptômes dans les 2 sous-groupes ( 85,7 et 90 %), quel que soit les participants, nous amène à conclure que ceux-ci mériteraient d'être confirmés dans une étude ultérieure. Dès à présent, il semble intéressant de sensibiliser les patients " diagnostiqués intolérants " et à fortiori les " crois intolérants " à tester le bénéfice que la lactase synthétique peut leur apporter dans la mesure ou globalement l'utilisation de celle-ci semble peu répandue.
L'étude des connaisances diététiques et des habitudes
alimentaires de nos 2 sous-groupes met en évidence que :
· Chez les " diagnostiqués intolérants " c'est le régime SANS lactose qui a le PLUS d'impact sur la disparition des symptômes. Cette constatation est encore renforcée par le fait que dans ce sous-groupe des " diagnostiqués intolérants " les symptômes ne sont pas atténués par un régime SANS ou PAUVRE en lactose.
· Chez les " crois intolérants " c'est le régime PAUVRE en lactose qui a le PLUS d'impact sur la disparition des symptômes
· Le sous-groupe des " crois intolérants " n'a pas
essayé ces régimes nettement plus souvent que le sous-groupe
des "diagnostiqués intolérants ". De même,
le sous-groupe des " crois intolérants " n'a pas essayé
ces régimes car ils ne connaissaient pas ces régimes plus
souvent que les "diagnostiqués intolérants ". Cette
proportion non négligeable (1/5) qui ne connaissent pas ces régimes
(et qui vraisemblablement les auraient essayé s'ils les avaient connus)
illustre le travail qu'il reste à faire, tant de sensibilisation
que de vulgarisation de ces régimes SANS ou PAUVRES en lactose. Ceci
d'autant vu les résultats de l'impact de ces régimes sur la
disparition des symptômes.
· Ce sont essentiellement les " diagnostiqués intolérants
" qui consomment de la lactase synthétique. Une promotion de
l'utilisation de ce produit serait souhaitable dans la mesure ou la lactase
synthétique semble avoir une grande efficacité sur la diminution
des symptômes (aussi bien dans le sous-groupe des " diagnostiqués
intolérants " que dans le sous-groupe des " crois intolérants
").
· Les 2 sous-groupes ont une très bonne connaissance de la
teneur en lactose pour le lait. Pour les plats préparés la
connaissance est très bonne dans le sous-groupe des " diagnostiqués
intolérants " et bonne dans le sous-groupe des " crois
intolérants ". En revanche pour les charcuteries la connaissance
est très mauvaise dans les 2 sous-groupes. Il faudrait insister sur
ce groupe alimentaire dans le cadre d'une éducation nutritionnelle.
Ces chiffres sont les témoins de la méconnaissance des participants
nous amène à souligner l'importance d'une information nutritionnelle
adaptée.
· Il conviendrait de sensibiliser tant les " diagnostiqués
intolérants " que les " crois intolérants "
sur les produits laitiers , les produits laitiers de substitution et les
fromages qu'ils peuvent consommer - sans ou avec l'apparition de peu de
symptômes - de manière à tenter d'arriver à un
apport journalier suffisant en calcium.
· Remarquons que les " diagnostiqués intolérants
" tolèrent AUTANT le tofu que le fromage sans lactose.
Globalement dans les 2 sous-groupes la tolérance est bonne pour :
le fromage Suisse, le
fromage sans lactose et le Tofu alors que la tolérance est moyenne
pour le Cheddar
Conséquences et recommandations nutritionnelles applicables aux
adultes intolérants au lactose
Nous n'ignorons pas que :
· Le cas de chaque personne intolérante au lactose est différent.
Il y a donc probablement autant d'intolérance au lactose que d'individus
intolérants. La seule façon de connaître le degré
de tolérance au lactose d'un individu est de faire des essais. Il
est plutôt rare qu'une personne doive éliminer toute consommation
de lait ou de produit laitier de son régime alimentaire (5).
· Il faut toujours garder à l'esprit que les produits laitiers sont notre principale source de calcium (6) (7).
· D'autre part, il a été prouvé que l'augmentation graduelle de la consommation d'aliments contenant du lactose augmente la tolérance au lactose chez les sujets intolérants (1) (3) (4).
· Une promotion de l'utilisation de la lactase synthétique serait souhaitable dans la mesure ou la lactase synthétique semble avoir une grande efficacité sur la diminution des symptômes (aussi bien dans le sous-groupe des " diagnostiqués intolérants " que dans le sous-groupe des " crois intolérants ").
· Nous savons que le problème majeur qui se pose chez les personnes intolérantes au lactose est d'arriver à obtenir un apport en calcium suffisant. Moyennant une connaissance diététique suffisante le problème peut très bien trouver une solution leur permettant de vivre sans symptômes et sans carences.
Trois voies peuvent être suivies par les personnes intolérantes
au lactose pour arriver à atteindre l'apport journalier recommandé
en calcium (8) :
· continuer à absorber des produits laitiers et ceci, dans
une moindre mesure de manière à parvenir à réduire
les symptômes (4)
· explorer les sources alimentaires pour trouver des sources de calcium
ne provenant pas des produits laitiers (légumes, poissons et crustacés,
produits de substitution, fromages (sans lactose, Tofu ou à pâtes
dures), pains et farines (enrichis en calcium comme c'est le cas en Grande
Bretagne et aux USA), eaux minérales (9)
· prendre des suppléments de calcium (10)
Conclusion :
Au vu du grand intérêt des personnes intolérantes au
lactose quant à trouver de l'information utile pouvant contribuer
à améliorer leurs symptômes, il semble bien que dans
le domaine de l'intolérance au lactose il soit possible de partager
de l'information et des ressources avec les " pairs ".
Au vu des résultats obtenus sur la diminution des symptômes
lors de l'utilisation de la lactase synthétique, il nous semble q'une
étude future spécialement consacrée à la mise
en évidence du mode d'utilisation et de l'impact de ce produit pourrait
être intéressant.
Aussi, nous serions très heureux si le présent article pouvait susciter de l'intérêt dans ce sens auprès de la communauté scientifique.
Les questions posées dans le " Questionnaire sur l'intolérance au lactose© " restent disponibles en ligne sur le site : http://www.medisport.be.
De nombreux liens concernant la problématique de l'intolérance au lactose sont également disponibles sur le site.
Toute reproduction du présent texte - sous quelque forme que ce soit - est défendue sans autorisation écrite préalable de l'auteur.
Pour toute information complémentaire - publication
- authorisation :
Philippe Reumont - Gradué en diététique
philippe.reumont@medisport.be
Bibliographie
1. http://www.niddk.nih.gov/health/digest/pubs/lactose/lactose.htm
NIDDK- National Digestive Diseases Information Clearringhouse.
2 . Steve Carper " Milk is not for every body ", 1995, Facts On
File,
New York, pages 190-204, ISBN 0-8160-3127-4.
3. http://ificinfo.health.org/insight/fi1112c.htm
IFIC - A definition of lactose intolerance and advice on how to lower
lactose while retaining calcium in the diet
4. http://www.nationaldairycouncil.org/medcent/calcium/htmls/cal12.html
5. http://www.dietetistes.ca./eatwell/francais/factsheets/f1997-10.html
6. M. Apfelbaum, C. Forrat, P. Nillus " Diététique et
nutrition ", 1997, Masson, Paris,
page 313
7. Steve Carper " Milk is not for every body ", 1995, Facts On
File,
New York, pages 55-64, ISBN 0-8160-3127-4.
8. Steve Carper " Milk is not for every body ", 1995, Facts On
File,
New York, page 56, ISBN 0-8160-3127-4.
9. Steve Carper " Milk is not for every body ", 1995, Facts On
File,
New York, page 55, ISBN 0-8160-3127-4.
10. Steve Carper " Milk is not for every body ", 1995, Facts On
File,
New York, page 57-62, ISBN 0-8160-3127-4.
11. M. Apfelbaum, C. Forrat, P. Nillus " Diététique et
nutrition ", 1997, Masson, Paris,
page 104
12. M. Apfelbaum, C. Forrat, P. Nillus " Diététique et
nutrition ", 1997, Masson, Paris,
pages 103-105
13. Steve Carper " Milk is not for every body ", 1995, Facts On
File,
New York, pages 81-99, ISBN 0-8160-3127-4.